Chronométreur d’un jour
Aujourd’hui il y avait compet’ d’Athlé au Stade Babin de La Norville. A la louche 250 bambins de 7 a 11 ans venant d’une zone de l’Essonne allant de Limours à Verrière le Buisson. Le Soleil était au rendez-vous, atténué par un vent sensible et de face. Les entraîneuses, féminin d’entraîneur, avaient revêtu leur lycra très près du sport, et les parents étaient là, nombreux, à se dire que l’an passé à la même date ont se gelaient les meules sur les hauts d’Étampes.
Pour ne pas rester le cul sur le banc des remplaçants ou des parents qui s’ennuient et envoient des SMS, j’ai répondu à l’appel (presque inaudible )des organisateurs qui, comme il se doit, réclamaient des juges et des volontaires pour coacher, mesurer, canaliser, et donc chronométrer toutes ces têtes blondes ou moins blondes.
Et nous voici , chronos en main, attendant les astuces et les ordres , rejoignant la ligne d’arrivée avant les coups de sifflet.
En fait des coups de pistolet.
Pour la blague et pour éviter les chronométrages faussés, il faut regarder la flamme et/ou la fumée du flingue et non attendre le son. Car si on attend le son alors que le starter est à l’autre bout du stade ( presque 100m ), le départ est donné avec 1 tiers de seconde de retard (soit 30/100ème de seconde tout de même…). Avec un peu d’entrainement c’est pas si compliqué et non avons pu passer 3heures tranquilles, face au soleil de mars, à annoncer les temps sur 50 et 1000m. Record du jour chez les poussins, une fille, tout en jambe de gazelle : 7″87 !