Le rapport Cométa (1999)
Cométa 99 pages dactylographiés qui ont fait pas mal de bruit en pleine vague X-files en 1999 :
l’Etat français aurait commandé un rapport sur les cas d’ovni et leurs implications sur la sécurité, principalement aérienne.
Alors non, ce n’est pas le gouvernement Jospin qui a fait cette demande de rapport, mais le premier ministre l’a reçu en main propre d’un maire de Haute-Garonne , Jean-Jacques Velasco (membre du CNES, ex-directeur du GEPAN et du SEPRA). Ce document chaud patate est à disposition sur le site du Geipan (et dans cet article en cliquant sur Cométa ), extension officielle du CNES pour l’étude et l’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés, bref l’étude de tous les OVNIs possibles. Ce digne héritier du GEPAN (1977) était à son époque la première instance publique , in the world, à officiellement s’intéresser au problème ovni. Alors pour tout ceux qui pensent que c’est une perte de temps ou une idée issue des pires séries TV, nos gendarmes prennent toujours la chose au sérieux et ont des procédures pour recueillir témoignages, documents, échantillons et protection de zone suspecte de radiations.
Maintenant vous n’avez peut-être pas envie de vous farcir les 100 feuilles du fameux rapport, alors je vais vous la faire courte :
Le rapport commence par des témoignages au dessus de tous soupçons, des pilotes militaires qui au risque de leurs carrières ont témoigné de rencontres, brèves mais inoubliables et avec contact radar a l’appui. Puis on parle de l’équivalent de ces témoignages à travers le monde, aux states mais aussi ailleurs. On passe par des objets vus par des foules entière, des cas de rencontre homme-« ufo » et pour contre balancer le tout, quelques observations étranges finalement élucidées . Statistiquement le rapport souligne le fait que moins de 1% des observations déclarés sont des canulars ( ce qui n’a pas changé depuis 1999 et même si avec l’avènement des logiciels 3D et autre After Effect, presque 100% des vidéos sur youtube sont des faux.)
Le rapport s’attaque au traitement franco-français du phénomène OVNI, la création du GEPAN et du travail des gendarmes et le fameuse classification alphabétique des types de cas : les cas de la catégorie D n’ont pas d’explications malgré des données d’observation utiles et des témoins de qualité.
Ces cas représentaient 22% des rapports d’observation, quand même (données 2014).
Ensuite on passe aux hypothèses : qui sont-il, d’où viennent-ils? et le paradoxe de Fermi dans tout cela.
Pour finir le rapport parle de la sécurité du territoire, de la défense de notre espace aérien et des risques encourus. Aucun cas d’agression n’ayant été référencé dans le monde, officiellement du moins, les galonnés sont tranquilles mais restent vigilants, rêvant surement d’ avoir ces joujoux formidables, indéfectibles, totalement silencieux et accélérant jusqu à mach 15 sans Bang et virant à angle droit !!
Conclusion : Le phénomène est une réalité, bien prise en compte par tous les militaires dans le monde mais qui ne présente pas de danger immédiat. Il existe même une petite note d’information destinée aux personnels naviguant. Cependant le rapport ne dit pas qu’il s’agit de visiteurs extra terrien en promenade ou d’un état secret disposant de moyens incroyables.
En attendant un nouveau rapport, les statistiques du GEIPAN montrent que nous sommes dans une seconde phases de cas avec plus d’observations déclarées que dans les années 70.